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LE GRAS :

 ELEMENT QUI NE RENTRE DANS AUCUNE CATEGORIE

Quand y en a plus, y en a encore ! Ceux qui craquent pour une dose de gras, un confit de canard, de la chantilly ou une bonne mayonnaise seront heureux de savoir que leur amour du gras a peut-être un responsable. En effet nous avons vu qu'il existe sur la langue des récepteurs du goût pour le sucré, le salé, l’acide, l’amer et l’umami. Il existerait un récepteur du goût pour le gras!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les chercheurs ont identifié un variant d’un gène appelé CD36. Ce gène est à l'origine de la protéine CD36 qui constituerait le récepteur gustatif du gras, localisé au niveau de la langue. Plus le nombre de ces récepteurs est élevé, plus la personne est sensible au gras : cela signifie qu'une petite quantité de gras suffira à la satisfaire. En revanche les personnes exprimant peu la protéine CD36 seront moins sensibles au gras et auront donc besoin d'une quantité plus importante de gras pour être comblée.

 

Il a été montré qu'un régime riche en gras entraine une production moindre de CD36. En clair, plus on consomme de gras, moins on produit de CD36, de ce fait notre sensibilité au gras se réduit et il faut donc de plus grosses quantités pour obtenir satisfaction ! Un terrible cercle vicieux dont l'origine peu être génétique et qui offre des perspectives de recherches pour établir de nouvelles stratégies, plus adaptées, à la prise en charge de l’obésité.

 

 De plus les aliments gras ont un impact sur nos émotions.

 Pour étudier l'impact des aliments gras sur notre cerveau, des                                                            volontaires ont été branchés à des sondes contenant soit une                                                                simple solution saline, soit une solution avec des acides gras.                                                              En même temps, les participants écoutaient soit une                                                                              musique triste, soit une musique neutre.

Ils pouvaient aussi voir des visages exprimant les mêmes émotions.

En conclusion :   les personnes qui avaient reçu des acides gras,

étaient moins sensibles aux effets d'une musique triste. Ce résultat

était confirmé par un questionnaire (humeur ressentie), mais

aussi par une IRM fonctionnelle du cerveau (activité des différentes                                  zones associées à la tristesse).

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